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Envoyé Spécial + Complément d'enquête 18 09 2025
Origine : France
Langue : FRENCH
Taille : 2.6 Go
Genre : Action
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Complément d'enquête Alors qu'un effort massif est demandé aux citoyens, les grandes entreprises françaises bénéficient des largesses de l'Etat : elles ont touché 211 milliards d’euros d'aides publiques en 2023, selon un rapport sénatorial. Pour quels résultats ? En plein cœur de l’été 2025, le Premier ministre a annoncé que les Français allaient devoir se serrer la ceinture. En jeu, un effort massif de 44 milliards d’euros pour stopper l’envol de la dette. Pourtant, depuis dix ans, les entreprises françaises bénéficient des largesses de l’Etat. Uniquement pour l’année 2023, elles ont touché 211 milliards d’euros selon un récent rapport sénatorial. Michelin : 1,9 milliards d'euros de bénéfices, 140 millions d'aides... et 1 200 emplois supprimés Parmi les destinataires de ces aides publiques, des multinationales comme Michelin qui n’ont aucun problème de fin de mois. Cet argent public a-t-il dopé l’emploi et l’investissement chez le géant du pneu ? En 2024, ce fleuron français a engrangé 1,9 milliards d’euros de bénéfices et perçu plus de 140 millions d’euros d’aides publiques. Mais la même année, l’entreprise a annoncé la fermeture de deux usines en France, à Cholet et à Vannes, et supprimé plus de 1 200 emplois. Pour la direction du groupe, les deux sites n’étaient plus assez rentables. Mais selon les syndicats, il s’agissait d’une stratégie délibérée du groupe pour délocaliser la production en Pologne et en Italie. "Complément d’enquête" est aussi parti sur la piste de machines achetées quelques années plus tôt, grâce notamment aux deniers publics, pour un site français et qui ont finalement été envoyées à l’étranger. Capgemini : un crédit d'impôt pour payer des consultants inoccupés ? Les journalistes de la rédaction ont aussi fait des découvertes troublantes sur les pratiques du numéro 1 du conseil informatique en France, Capgemini. En 2023, le groupe a bénéficié de 71 millions d’euros de crédit d’impôt pour booster sa recherche et son développement. Mais, selon des témoignages et des documents exclusifs, une partie de cet argent servirait surtout à payer les consultants inoccupés entre de deux missions. Entre pratiques douteuses et utilisation contestable, "Complément d’enquête" sur les milliards d’euros versés aux multinationales françaises. Une enquête de Manon Bachelot, Valeria Ghiri et Vincent Gobert. Envoyé Spécial Au sommaire : "Rénovation, likes et béton : les nouveaux rois du chantier", "Plans sociaux : de la colère à l'espoir", "Corée du Sud : un pays en mal d’enfants". Rénovation, likes et béton : les nouveaux rois du chantier Ils rénovent, ils filment, ils monétisent. Ils ne sont ni architectes ni artisans, encore moins décorateurs d’intérieur. Pourtant, ils réunissent chaque jour des dizaines, parfois des centaines de milliers d’abonnés sur les réseaux sociaux, autour d’un contenu pour le moins inattendu : la rénovation de leur maison, qu’ils parviennent à faire financer en bonne partie grâce à leur communauté. Les Rénovations de Seb, 2 Boys 1 House… Ces nouveaux visages du bricolage s’exposent sur les réseaux sociaux en documentant leurs galères de chantier. A la croisée du journal de bord, du tutoriel et du feuilleton domestique, leurs vidéos sont tournées à l’iPhone et montées à la va-vite. Mais elles cartonnent car elles racontent ce que vivent des milliers de Français : des particuliers qui, avec peu de moyens et beaucoup de volonté, se lancent dans la rénovation d’un bien ancien. Qui sont ces influenceurs de la rénovation ? Comment expliquer leur succès ? Car très vite, ce qui n’était qu’un carnet de bord devient bien plus. Les marques s’en mêlent. Fenêtres, peinture, isolant, mobilier : les enseignes de bricolage flairent le bon filon. Une audience ciblée, un engagement fort, une authenticité à toute épreuve... bref, l'opportunité rêvée de toucher une génération de nouveaux propriétaires et cibler les plus jeunes grâce à une communication moderne et innovante. Résultat : des partenariats, des produits offerts, parfois des rémunérations. Certains économisent jusqu’à 30 000 euros, quand d’autres parviennent à se tirer un salaire et à en faire leur métier. Quand la rénovation devient-elle un business ? Comment ces nouveaux créateurs de contenus monétisent-ils leur visibilité ? Sponsoring, dons, rémunérations : quelle est la stratégie des marques et pour quels montants ? Un reportage de Maureen Alibert Cover Films. Plans sociaux : de la colère à l’espoir La papeterie de Stenay, quasi centenaire, liquidée fin 2024. L’usine Bonduelle de Saint-Mihiel, fermée en février 2025. L’hypermarché Auchan de Bar le Duc, disparu en mai de cette même année. Avec, à chaque fois, plus d’une centaine d’employés au tapis. Trois symboles d’une Meuse en souffrance. "Envoyé spécial" a suivi le destin des ex-salariés pendant plusieurs mois. Cette désindustrialisation, et l’image grise qui colle à la peau de la Lorraine, fait écho à la crise sociale et politique de cette rentrée 2025. Pourtant, le taux de chômage en Meuse est inférieur à la moyenne nationale. Ici poussent même des usines de pointe qui embauchent. Le monde d’avant est remplacé par celui de demain, dans l’électrique ou l’aéronautique. Dans cette France qui doute d’elle-même, des reconversions inattendues sont possibles. Un reportage de Loïc de La Mornais, Leo Bensimon , Valeria Ghiri et Mikael Bozo. Corée du Sud : un pays en mal d’enfants À l’heure où la France commence à s’inquiéter de la baisse de sa natalité, "Envoyé spécial" part en Corée du Sud, le pays au monde qui fait le moins d’enfants : 0,75 par femme en 2024, bien en dessous des 2,1 nécessaires au renouvellement des générations. Quelles sont les conséquences d’une telle chute des naissances ? Au-delà des premiers signes visibles – maternités à l’abandon, écoles maternelles transformées en maisons de retraite –, c’est tout un pays qui craint de disparaître. Y aura-t-il encore demain des travailleurs pour faire tourner l’économie ? Des soldats pour faire face au menaçant voisin nord-coréen ? Subventions, formations dans les écoles, speed-datings : partout en Corée du Sud, entreprises et pouvoirs publics se mobilisent pour tenter à tout prix de relancer la natalité. Un reportage d'Alice Gauvin, Swanny Thiébaut, Kim Ah-ram et Vincent Gobert.
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